Je n’irai plus chez LDLC

On va croire que j’ai une dent contre eux mais… En fait si.

Je vous passe les soucis de mon PC fixe, ça m’a remonté contre eux mais c’est de l’histoire ancienne. Là je vais vous parler du PC portable de ma compagne, acheté en mars. Chez LDLC parce que c’est eux qui font ce modèle, sans OS, parfait elle aime Ubuntu. L’installation se passe bien, l’utilisation aussi.

Début août, des erreurs disque apparaissent aléatoirement. Je lance des tests, qui détectent des erreurs que l’outil corrige dans la foulée. Mais le problème revient, puis les tests ne passent plus, puis le disque n’est plus détecté, puis plus rien.

J’appelle le SAV, on fait le point. On m’indique d’autres choses à faire comme essayer le disque sur un autre PC, graver des outils bootables pour des analyses en profondeur. Je fais tout ça et je rappelle. Résultat : on est pas sûr à 100% que ce soit le disque, donc on renvoie toute la machine. C’était le 9 août.

10 jours ouvrés plus tard (délai maximum), on nous renvoie la machine avec un nouveau disque dur, qu’on reçoit à domicile comme indiqué au téléphone. Je teste : même problème. En dehors du BIOS, le disque est absolument invisible, comme s’il n’était pas branché. Impossible d’installer la moindre distro, j’ai essayé les 3 dernières versions d’Ubuntu sans succès (avant ça fonctionnait bien), d’utiliser à nouveau les outils bootables de l’autre coup, rien à faire.

J’appelle le SAV, on fait le point. Le technicien en déduit que le problème ne venait pas uniquement du disque (qui était bien mort), d’ailleurs en lisant le rapport on voit que si le fonctionnement du nouveau disque a été vérifié, personne n’a regardé si le PC fonctionnait après le changement. J’applaudis. On convient d’un retour à l’envoyeur, réception à la maison comme l’autre coup.

On est le 27 août.

Bien évidemment, après le délai maximum de 10 jours (malgré un soi-disant passage en priorité), ils renvoient la machine, mais pas à mon domicile, non, parce qu’ils savent que j’adore traverser tout Paris donc ils m’ont fait une surprise, ils l’ont envoyé dans leur point relais qui, de chez moi, est à l’autre bout de la ville. Bref. Je récupère le bousin, le branche pour installer Ubuntu et… Pareil. Et donc je lis le rapport, ça dit : « on a installé Windows, en fait ça marche, on renvoie ».

Alors déjà, installer Windows sur une machine sans OS, sur le principe c’est pas très malin, ne pas tester avec un Linux ou un des outils bootables qu’on m’a conseillé, histoire d’essayer de détecter le disque, c’est idiot, mais surtout, ça veut dire qu’ils n’ont même pas tenu compte du diagnostique effectué par téléphone. Ou comment ne pas respecter l’avis de ses confrères tout en se foutant de la gueule du client.

Mais je m’emporte. Restons factuels. Ils ont mis 10 jours pour installer Windows, ne rien vérifier d’autre, et renvoyer le PC. Les bras m’en tombent, c’est dommage j’aurais bien applaudi. Du coup, j’essaie de démarrer sans rien installer, et effectivement, la configuration de Windows apparait. Mais j’ai pas de clef, je ne veux pas de cet OS, et impossible d’installer autre chose.

Donc je fais quoi ? Je sais qu’appeler le SAV ne changera rien vu que leurs « experts » n’ont rien cherché trouvé. Je passe donc mon après-midi à tester plein de choses, je demande l’aide de twitter, je bidouille des trucs dans le BIOS, etc. Et j’ai finalement réussi à faire fonctionner la chose. Je crois que c’est quand j’ai passé le disque en mode IDE au lieu de AHCI que j’ai débloqué la situation, mais vu toutes les manips que j’ai fait, je n’en suis pas sûr. Bref, à un moment j’ai réussi à formater le disque grâce à l’installeur de Fedora 13 (le seul à voir le disque), et enfin à installer Ubuntu.

On est le 13 septembre, ça fait plus d’un mois que ma copine n’a pas de PC, en pleine recherche d’emploi c’est pratique. Enfin bon, depuis hier ça marche, mais je surveille quand même du coin de l’œil (oui je sais, un œil c’est rond).

La goutte d’eau…

En parallèle de tout ça, il m’est arrivé de me plaindre, ici ou sur twitter. Et parfois d’avoir une réponse du compte @LDLC. A chaque fois pour dire « désolé ». On m’aurait répondu « on en branle pas une, on vous laisse attendre et vous démerder, mais on est désolé donc ça va ? », ça aurait été pareil. Mais quand on rajoute juste après :

.@danstonchat Pour le reste, notre SAV a passé du temps sur un PB qui visiblement n’était pas (cf votre propre compte Twitter)

Et bien ça donne envie d’écrire le billet que vous êtes en train de lire. Me rendre responsable de faire passer du temps (10 jours pour une install de Windows, hein) à leur SAV, c’est gonflé. Si j’ai envoyé le PC, c’est parce que le SAV a jugé que c’était nécessaire et m’a demandé de le faire, hein.

Tout en rajoutant « il y a des preuves sur twitter » : j’aimerai les connaître. Car le problème en était un et je n’ai jamais dit le contraire, ni ici ni sur twitter. Si le SAV (téléphonique et sur place) avait travaillé consciencieusement, s’ils avaient essayé de détecter le disque (c’est bien d’installer Windows mais ce n’était PAS une solution, ça n’a RIEN réglé), rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne suis pas expert en matos informatique. Si ça marche pas alors que ça revient de chez eux, c’est à eux de m’aider. J’ai perdu un après-midi de travail à aller chercher le PC et bidouiller des trucs par moi-même dans le flou total. Tu parles d’un SAV.

Tout en rajoutant un . devant le @, ce qui fait que sur twitter, tous les followers de LDLC verront le message. Donc en gros, on me fait passer pour un blaireau aux yeux de tous. Evidemment, les tweets « désolé » n’étaient pas sous cette forme, et uniquement destinés à mes yeux…

Alors voilà, j’écris ce billet d’une part parce que ça fait du bien, d’autre part pour vous mettre en garde vis à vis de LDLC, tout en espérant une réponse de leur part.

Si possible plus satisfaisante que « désolé ».